Remerciements

A notre famille qui nous a soutenu, moralement et matériellement, durant toutes ces années.

A Abdullah et son délicieux pain qui nous ont réchauffé le coeur, épuisés que nous étions sur cette route de poussière au milieu de l’Anatolie.

A cette dame du Tadjikistan, à plus de 3800m d’altitude, qui nous a ouvert sa porte et continue de nous inspirer. Dans sa noble posture, élevant seule son fils dans ce rude climat alors que son mari et sa fille sont à Moscou pour travailler et étudier. Depuis trois ans, sans se voir.

A ces chaussettes qui disparaissent mystérieusement lorsqu’elles partent à la lessive. Forçant le rachat de plusieurs paires sur l’année.

A Jemil et son invitation à manger le meilleur Pide de notre voyage après nous avoir prêté main forte lors d’une crevaison au bord de la mer noire.

A Lada et son immersion complète dans un mélange de foi bouddhiste et animiste au milieu de la jungle de Khao Sok, lors d’une séance de méditation et d’encens.

A ces journées « t’inquiète, aujourd’hui ce sera une petite journée » qui ne finissent jamais.

A ce moine qu’on arrivait pas à comprendre, mais qui nous a quand même fait une offrande de pastèques en Thaïlande.

A tous les automobilistes anonymes qui nous ont dépassé avec une distance respectueuse.

A ces militaires tadjiks qui nous ont lancé un Pepsi et un energy drink par la fenêtre de leur camion blindé dans un col à 4600m parce qu’ils ne pouvaient pas s’arrêter sans déraper sur la neige.

Au réseau de télé-médecine fribourgeois pour sa disponibilité et ses conseils avisés lors des petits pépins du quotidien.

A ce militaire kazak et sa femme qui nous ont aidé à réparer notre chaîne (et à fouiller les graviers lorsque le rivet et tombé par-terre).

A ces camionneurs kazaks qui nous ont pris en stop, avec correspondance organisée à la radio, lorsque la dudite réparation de chaîne n’a pas tenu.

A cette multitude de geste d’encouragements ou d’exclamations qui nous ont redonné de l’entrain. « Oooh ». « Aaaah ». Ça donne du coeur à l’ouvrage.

A ce chauffeur de taxi en Inde qui nous racontait la mythologie hindoue lors des heures de route.

A ce professeur thaïlandais qui nous a offert deux club sandwichs. Parce que lui aussi faisait du vélo.

A Ramesh et sa famille qui nous ont dépanné la du dernier jour de l’année lorsque notre jante a cédé. Puis qui sont venus nous rechercher pour fêter le passage de l’an avec eux.

A ces ados qui nous dit qu’il fallait absolument aller au Cake Boomer à Nukus.

A cette multitude de petits gestes et de cadeaux reçus. En liste non exhaustive.

• un saut d’abricots
• un bidon d’olives – bien trop grand pour les sacoches
• une bière, un shot, un autre shot ou un café (de la même personne)
• une bonne centaine d’invitation au thé que l’on a décliné
• une bonne centaine de thés que l’on a accepté
• des bouteilles d’eau offertes alors que la canicule nous heurtait
• le gîte et le couvert, de nombreuses fois
• une pomme et un café dans un col en Corée
• des biscuits, chocolats et petites sucreries au quotidien
• un thé coincé entre deux semi-remorques azeris au milieu du désert kazakh
• une boisson revitalisante par un adolescent japonais sur son fixie
• un deuxième petit déjeuner royal par l’équipe logistique devant un barrage en Turquie
• une poignée de poivrons par un paysan qui passait par là après une violente piqûre de guêpe
• un thé et des biscuits pour accompagner les formalités par les douaniers, dans un col enneigé au Tadjikistan
• 117 tomates, 51 poivrons, des pois-chiches frais, des mirabelles, des oranges et des sacoches qui se remplissent d’elles-même

A Urs et Bob qui ont porté nos charges pondérales sur tous ces kilomètres sans – presque – se plaindre.

A la vie, qui nous porte et nous offre les opportunités de l’apprécier depuis toutes ces années.

A vous et à votre patience qui nous avez donné la motivation, depuis la Suisse ou ailleurs, de continuer à écrire notre vie.