Rêver

Que tous tes rêves se réalisent, sauf un.

Même si l’auteur m’est inconnu, cette phrase est emprunte d’une sagesse à laquelle j’adhère. Rêver, c’est le moteur de la vie, d’une existence; rêver permet d’avancer un peu moins dans le vague, de se connaître, de donner une ébauche de sens à la grande question de la vacuité de l’existence à travers un but onirique. Les berges d’une destination lointaine. Le rêve peut prendre bien des formes d’ailleurs et il n’y a de jugement que celui que l’on s’impose.

Rêver, pour nous, a d’abord été un voyage. Un rêve d’aventures, où notre seule préoccupation serait de prendre soin de nous, de s’écouter l’un l’autre, de passer du temps en notre compagnie. Le voyage à vélo est venu naturellement. Ce mode de voyage offrant l’alternance de temps lents et de moments rapides au gré des rencontres et des découvertes. Un voyage de noces qui nous ressemble et que nous traçons.

Alors enfin, maintenant que ce projet tant rêvé se concrétise, je peux m’endormir le sourire aux lèvres, le sentiment serein d’astres qui s’alignent, du devoir accompli. Rouler et s’enfoncer dans le présent. Le petit carnet de rêves que nous tenons bien rempli de projets plus fantasques les uns que les autres nous attendant tranquillement pour notre retour. Il serait faux de penser qu’anticiper notre retour nous empêche de vivre dans l’instant. C’est, bien au contraire, un moyen simple et efficace de se concentrer sur le présent, en ayant confiance dans l’avenir: le futur assuré, l’esprit s’ancre et se concentre sur l’ici et maintenant.

Les prochains rêves attendront, le notre est de rouler vers l’est: Vienne déja, Istanbul bientôt, Singapour peut-être. Un voyage de noces qui commence enfin… Youhou!